Table d’architecte en acajou par P.Pioniez, Paris époque Louis XVI

Petite table d’architecte dite à la Tronchin.*

Modèle ouvrant par un tiroir en façade et deux tirettes latérales.Le plateau mouluré d’un quart de rond est inclinable par un système de lutrin et réglable en hauteur grâce à des crémaillères coulissantes dissimulées dans les pieds.Une tringle pivotante en laiton permet de le bloquer à la hauteur désirée.Les traverses coulissantes du lutrin en acajou massif sont finement découpées et ajourées.L’ensemble repose sur quatre pieds carrés ornés de cannelures au sommet et terminés par des sabots et des roulettes en bronze .

Cuir havane doré aux petits fers d’origine pour le plateau du dessus.Baguette amovible de maintien des livres en acajou massif d’origine. 

Bel acajou de St Domingue aux grains très serrés, parfait état de conservation, vernis au tampon par notre atelier.
Le dessous des traverses estampillées deux fois P.Pioniez* 

Travail parisien d’époque Louis XVI vers 1780.

La table à la Tronchin est apparue sous le règne de Louis XVI. 

Elle tire son nom d'un médecin genevois Théodore Tronchin (1709-1781) qui publie à l’époque des travaux sur les maladies osseuses liées à la mauvaise position que l’on adopte à sa table de travail. Il décrit les avantages qu’il y aurait à créer une table à pupitre inclinable et réglable en hauteur qui permettrait de garder le dos bien droit et d’éviter ainsi toute déformation et douleur, que l’on travaille assis ou debout. L'innovation de cette table à système vient d'un mécanisme de pieds coulissants et réglables par un système de crémaillères qui permet d'élever le plateau à la hauteur désirée.

*Pierre Pioniez (Paris 1731-1790)  est un ébéniste parisien reçu maître le 14 août 1765. Il travaille d'abord comme ouvrier libre dans le faubourg Saint-Antoine, puis s'établit dans le Marais, rue Michel-Lecomte. La marque de cet ébéniste se rencontre le plus souvent sur des petits meubles de luxe.

Pierre Pioniez (Paris 1731-1790) est un ébéniste parisien reçu maître le 14 août 1765. 

Il travaille d'abord comme ouvrier libre dans le faubourg Saint-Antoine, puis s'établit dans le Marais, rue Michel-Lecomte. La marque de cet ébéniste se rencontre le plus souvent sur des petits meubles de luxe.