Tableaux
XVIIIe siècle
Joseph François Parrocel
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Tableaux du XVIIIe siècle
Les enfants oiseleurs ou l’air, J.F Parrocel 1764
DIMENSIONS : l. 164.5 cmH. 274.5 cm
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?Trés importante huile sur toile marouflée sur panneau.
Probablement issue d’une série des quatre éléments, elle symbolise l’air sous les traits de jeunes enfants oiseleurs. La composition est centrée autour d’un majestueux vase Médicis en marbre auprès duquel s’affairent de jeunes enfants potelés. Sur la gauche nous pouvons voir Eros et Antéros qui se chamaillent pour une couronne de roses.
Celui que l’on surnomme cupidon est reconnaissable non seulement à ses ailes mais aussi à ces attributs, l’arc et le carquois qui jonchent le sol.
Sur la droite deux jeunes cueilleurs de roses les observent avec le plus grand interêt. Assis sur le rebord et à l’intérieur du vase, deux autres enfants muni d’une cage à oiseaux surveillent leurs trois comparses, qui perchés dans un arbre, essayent de capturer des colombes.
Toile d’origine marouflée sur panneau de bois.
La toile est signée en bas à gauche « J.Parrocel » et datée 1764.
Trés bel état de conservation, petites restaurations d’usage.
Joseph François Parrocel
Né à Avignon en décembre 1704 et mort à Paris le 14 décembre 1781 est un peintre et graveur français. Issu d'une famille d'artistes, Joseph François Parrocel est né à Avignon et baptisé le 3 décembre 1704.
Il est le fils de Pierre Parrocel qui lui enseigne la peinture et de Marie Anne de Seisson. Il se marie d'abord avec Françoise Lemarchand puis avec une Anglaise, Christine Edwige Ally. Il a quatre filles, Jeanne-Françoise (1734-1829), Marie, Thérèse (1745-1835) et Jeannette (1747-1832), qui feront toutes de la peinture.
Comme une grande majorité de peintres français du 18 ème siècle, il part à Rome en 1717 et se fixe à Paris dès son retour, ce qui lui permet d’intègrer l’académie royale en 1731 et de travailler quelques années plus tard (1740) au service du cardinal de Rohan qui le charge du décor de son palais.
En 1751, il est reçu à l’académie St Luc et il expose au salon entre 1755 et 1781.
Il sera très connu pour ses scènes de batailles mais c’est aussi un grand décorateur comme le mentionnera Diderot en 1765.
En effet à son apogée, dans la décennie 1760-1770, il travaille pour le roi à Choisy, pour la comédie royale et pour l’hôtel de la Marine.
Son décor très rocaille est largement inspiré de celui de François Boucher mais il incorpore souvent des éléments d’architecture très minutieux et des animaux particulièrement vivant.