Appliques & luminaires
XIXe siècle
André Antoine Ravrio (1759-1814)
1
Appliques & luminaires du XIXe siècle
Série de quatre appliques aux enfants ailés, Paris époque Empire
DIMENSIONS : l. 49 cm
MATERIAUX : Bronze doré au mercure
PROVENANCE : France-Paris
PRIX : 35 000 €
DEMANDE D'INFORMATION
?Rare série de quatre monumentales appliques en bronze finement ciselé à patines noire et dorée.
Modèle dit « aux enfants » représentant des puttis joufflus dont les torses se terminent en feuillages d’acanthes.
Au dessus de leurs têtes, deux bras tendus soulèvent un fleuron d’ou s’échappent un brandon central à décor d’écailles et quatre bouquets de lumières soulignés de rinceaux d’acanthes et de volutes à palmettes.
Le dessous des coupelles finement ciselé de fleurettes et de fleurs de lotus ; les bobèches à frises de palmettes.
Dorure au mercure à doubles patines amatie et brillante d’origine.
Très bel état de conservation, percées pour électrification.
Travail d’époque Empire attribuable à André-Antoine Ravrio à Paris vers 1810-1814.
Dimensions :
Hauteur : 49 cm ; Largeur : 30 cm ; Profondeur : 20 cm
Bibliographie :
Marie-France Dupuy-Baylet, L'Heure le Feu la Lumière, Les Bronzes du Mobilier national, 1800-1870, Dijon, 2010, pp. 72 and 73.
Anne Dion-Tenenbaum, Les Bronzes d'ameublement du Louvre, Dijon, 2004, p. 272, no. 135.
Jean Pierre Samoyault, Pendules et bronzes d’ameublement entrés sous le premier Empire, musée national du chateau de Fontainebleau
Hans Ottomeyer & Proschel, Vergoldete bronzen, tome I page 356
Modèles similaires dans les musées :
Musée du Louvre
Musée national du château de Fontainebleau
Musée du Chateau de Versailles (Trianon)
Une paire d’appliques signée Chiboust, avec variante dans le bouquet, est passée en vente publique, collection Hubert de Givenchy Christies Paris , 14 Septembre 2021, Lot 1 (35 000 euros).
André Antoine Ravrio (1759-1814)
André Antoine Ravrio (1759-1814) voit le jour à Paris, en 1759.
Il est un célèbre fabricant de bronze d’art reçu maître fondeur en 1777 à Paris.
Il s’installe à son compte en 1790 et dirige un établissement important sous l’Empire. Ravrio fournit des bronzes d’ameublement pour les palais impériaux et pour une clientèle prestigieuse dont le prince Murat ou encore Louis Bonaparte et Hortense de Beauharnais.
Doué d’un talent de plume, il compose de nombreux poèmes et est l’auteur de quelques vaudevilles. Il est membre de nombreuses sociétés littéraires et de bienfaisance. Il est le créateur d’un prix de 3 000 francs pour permettre la découverte d’un moyen préventif contre les dangers de l’emploi du mercure dans l’exercice de la profession de doreur sur métaux.
Antoine Ravrio décède à Paris en 1814. Il repose avec son fils adoptif au cimetière du Père Lachaise.