GALERIE Franck Baptiste
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Objets d'Art
XVIIe siècle
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Objets d'Art du XVIIe siècle
Le tireur d’épine, bronze à patine brune, Florence XVII ème siècle
DIMENSIONS : H. 14.5 cm
MATERIAUX : Bronze
PROVENANCE : Italie
PRIX : Nous contacter
DEMANDE D'INFORMATION
?Le tireur d’épine, bronze à patine brune, Florence XVIIème siècle
Beau petit bronze à patine brune ressentant le célèbre « Spinario » ou « garçon à l’épine », assis sur un tronc d’arbre, le torse penché vers l’avant, il est concentré sur l’acte de retirer les épines de son pied gauche.
A ses pieds repose sa crosse qui nous indique son statut de berger.
Très belle patine brune.
Travail Florentin du 17 ème siècle.
Il repose sur un petit socle rectangulaire en jaspe noire et rouge.
Dimensions :
Hauteur du bronze : 9,5 cm
Socle : hauteur : 5 cm ; largeur : 5,5 cm
Hauteur totale : 14,5 cm
Notre avis :
Notre sculpture qui dérive d’un original grec du IV siècle av JC, est l’une des plus emblématiques de l’antiquité romaine ; une version grandeur nature est conservée au musée du capitole à Rome.
Le sujet connu un grand succès en raison de sa symbolique, extirper une épine demande de la précision mais il s’agit ici d’une allégorie du dépassement de soi.
Le jeune berger romain représenté aurait été porteur d’un message important pour sénat et il aurait parcouru tout le trajet malgré une épine profondément plantée dans son pied.
Ce n’est qu’une fois la mission accomplie qu’il s’assît calment pour extraire l’épine.
Notre scène reprend les grands thèmes du devoir, du dévouement et du dépassement de soi.
Pour les romains ce jeune héros anonyme est une exemple de l’engagement au service de la république et pour les générations suivantes il sera le symbole de la résilience , de la volonté d’avancer malgré les difficultés de la vie, tout cela en résolvant les problèmes avec maitrise et patience.
Dés lors durant toute la renaissance et la période baroque le « spiniario » dont un exemplaire antique est découvert à Rome, sera le symbole de la résilience.
De petits ateliers florentins liés à des fondeurs comme Severo de Ravenna, Antico ou Jean de Bologne éditeront des petits exemplaires de cabinet destinés aux érudits, aux collectionneurs et à une aristocratie cultivée.
Ces petits bronzes tant appréciés pour leur valeur symbolique qu’esthétique seront exposés dans les « studioli » ou autre petits cabinets d’étude.
L’exemplaire que nous présentons reflète parfaitement cette mode humaniste de la redécouverte des valeurs morales de l’antiquité.
